View All Public Notes
Loading...

R))

L'épuisement littéraire/artistique ou comment s’intéresser sur le banal, sur ce qui ne faisait pas art/litterature.... avant que Blanchot et autres ne défassent ce qui faisait l'auteur et réinventent leur art.


R) < L’article qui suit détaille deux cas littéraires qui articulent, chacun à sa manière, la logique de l’épuisement: le cas des fictions de Maurice Blanchot, qui prennent comme centre l’exténuation de la voix narrative, et celui de la Tentative d’épuisement d’un lieu parisien de Georges Perec, qui se présente comme un travail exhaustif d’inventaire du réel. >


-----


Blanchot, récit du désœuvrement + chambre ::::::

< Frances A. Yates (Yates, 1966), selon laquelle les Ars memoriae antiques sont en fait des manières d’articuler des espaces imaginaires de la mémoire (Yates, 1966), il est possible de lire les arts du récit de Blanchot comme des architectures mémorielles. Les «lieux» que ceux-ci cherchent à instituer ‒ceux des chambres et des pièces closes où errent ses personnages fictionnels‒ peuvent certes se comprendre comme les gouffres de l’oubli, mais aussi comme les facettes plurielles d’une mémoire alitée, immobilisée et exténuée, qui possède sa propre temporalité. >


+ R)

< [...] l’œuvre blanchotienne fut, par sa poétique du désœuvrement et de l’épuisement, un refus radical de la mythification de la littérature >


+

mort du sujet (litterraire, auteur, sujet)

< L’écriture fictionnelle de Blanchot, qui se veut le lieu où le sujet trouve la mort,n’est pas la simple négation de la subjectivité narrative et de l’écrivain. Elle est la cristallisation d’une poétique de l’épuisement à travers laquelle le sujet, loin d’être nié, retrace ses contours sous la forme spectrale et désœuvrée d’un être «qui suppose sa mort antérieure».À la fois architectures de l’oubli et de la mémoire, cette poétique garde en elle les traces d’une narrativité et d’une subjectivité autre qui, à l’orée même de sa disparition, mettent en lumière la figure de l’écrivain anonyme. Dès lors, c’est le mythe même de la littérature, mais aussi, en filigrane, la figure de l’écrivain moderne qui – disparaissant et s’effaçant dans le langage littéraire – [...] >



C)

< Si Blanchot tente d’épuiser la littérature de l’intérieur, ce n’est que mieux rétablir l’éclat de son mythe et sa mémoirequi en sont venus à se fragmenter à travers les désastres et les catastrophes historiques de la modernité. >


------


Oulipo écriture mécanique, perte de son utilité descriptive/fictionelle

-> son propre imaginaire / vocablaire :

<

Les arts littéraires, sous OuLiPo, ne sont plus des «arts du vide» ni les lieux d’une «expérience-limite» du langage; ils deviennent les espaces d’un jeu et d’une invention artisanale qui aplatissent toute forme de mythologie littéraire. Le mythe de la littérature, que minait de l’intérieur l’esthétiquenégativedéfinie par Rabaté, se retrouve déboulonné, démonté, défait de l’extérieur par l’esthétiqueoulipienne de l’exhaustivité formelle. La poétique du désœuvrement ‒lieu où l’expérience littéraire devient presque une négativité absolue‒ est remplacée par l’imaginaire prosaïque d’une«littérature-machine»qui ouvre l’écriture à ses potentialités infinies.

>



-----


Au sujet d'un épuisement impossible

( par des subterfuges litteraires @B et @P font semblant d'atteindre l'exhaustivité )

... L'article rappelle leur <fonction descriptive> ( son rôle à produire de la déception )

<

Ce geste esthétique, qui se veut exhaustif, se base sur un artifice propre à la voix narrative –ou plutôt classificatrice– du texte: elle met en scène l’illusion, pleinement assumée, d’une possibilité de la totalité. Loin pourtant de l’univers désincarné des fictions blanchotiennes, le sujet d’énonciation perequien se rapproche ici de la voix narrative de Blanchot: les deux partagent la quête impossible d’une exhaustivité qui, inévitablement, mène l’écriture à l’inachèvement. Comme pour Blanchot, l’épuisement, chez Perec, n’est pas ce qui arrête le geste littéraire; il est ce qui l’alimente. Il est moteur du jeu littéraire et de la mémoire qu’il porte en lui.

>

+

<

Le travail minutieux de catalogage ‒des êtres et des choses qui traversent son présent‒ dévoile le caractère mémoriel de la démarche d’écriture de Perec. Derrière le jeu ludique de la contrainte d’exhaustivité se constitue une tentative d’archivage de la réalité et du présent; l’écriture veut garder en mémoire le présent concret de la place Saint-Sulpice, celle qui a existé du 18 au 20 octobre 1974. Ce n’est pas la dimension historique de l’endroit qui intéresse Perec, mais bien son épaisseur temporelle, le feuilletage sensible des différentes facettes de son réel-présent.

>

@P fait ce jeu dont la contrainte est l'exhaustivité ( tout enregistrer ) de façon profonde ("millefeuil") là ou ta base de données et étalée dans le temps !


-----


Une tache (capter le présent) vouée à l'échec (infinie)

<

En réaction à l’accélération du temps que suppose le présentisme de notre ère, la poétique perequienne de l’épuisement est une pratique mémorielle qui cherche à écrire l’envers du récit historique: elle cherche à écrire une histoire différentielle, l’histoire d’un réel et d’un présent qui, inévitablement, sont toujours en train de nous glisser entre les mains.

>


-----


1) Le labyrinthe et l'oubli.

Fondements d'un imaginaire

Bertrand GERVAIS

https://oic.uqam.ca/wp-content/uploads/2013/06/cf6-2-gervais-le_labyrinthe_et_loubli.pdf


2) Bertrand Gervais "l'effacement radical"

https://www.erudit.org/fr/revues/pr/2002-v30-n3-pr542/006869ar.pdf






R))

L'épuisement littéraire/artistique ou comment s’intéresser sur le banal, sur ce qui ne faisait pas art/litterature.... avant que Blanchot et autres ne défassent ce qui faisait l'auteur et réinventent leur art.


R) < L’article qui suit détaille deux cas littéraires qui articulent, chacun à sa manière, la logique de l’épuisement: le cas des fictions de Maurice Blanchot, qui prennent comme centre l’exténuation de la voix narrative, et celui de la Tentative d’épuisement d’un lieu parisien de Georges Perec, qui se présente comme un travail exhaustif d’inventaire du réel. >


-----


Blanchot, récit du désœuvrement + chambre ::::::

< Frances A. Yates (Yates, 1966), selon laquelle les Ars memoriae antiques sont en fait des manières d’articuler des espaces imaginaires de la mémoire (Yates, 1966), il est possible de lire les arts du récit de Blanchot comme des architectures mémorielles. Les «lieux» que ceux-ci cherchent à instituer ‒ceux des chambres et des pièces closes où errent ses personnages fictionnels‒ peuvent certes se comprendre comme les gouffres de l’oubli, mais aussi comme les facettes plurielles d’une mémoire alitée, immobilisée et exténuée, qui possède sa propre temporalité. >


+ R)

< [...] l’œuvre blanchotienne fut, par sa poétique du désœuvrement et de l’épuisement, un refus radical de la mythification de la littérature >


+

mort du sujet (litterraire, auteur, sujet)

< L’écriture fictionnelle de Blanchot, qui se veut le lieu où le sujet trouve la mort,n’est pas la simple négation de la subjectivité narrative et de l’écrivain. Elle est la cristallisation d’une poétique de l’épuisement à travers laquelle le sujet, loin d’être nié, retrace ses contours sous la forme spectrale et désœuvrée d’un être «qui suppose sa mort antérieure».À la fois architectures de l’oubli et de la mémoire, cette poétique garde en elle les traces d’une narrativité et d’une subjectivité autre qui, à l’orée même de sa disparition, mettent en lumière la figure de l’écrivain anonyme. Dès lors, c’est le mythe même de la littérature, mais aussi, en filigrane, la figure de l’écrivain moderne qui – disparaissant et s’effaçant dans le langage littéraire – [...] >



C)

< Si Blanchot tente d’épuiser la littérature de l’intérieur, ce n’est que mieux rétablir l’éclat de son mythe et sa mémoirequi en sont venus à se fragmenter à travers les désastres et les catastrophes historiques de la modernité. >


------


Oulipo écriture mécanique, perte de son utilité descriptive/fictionelle

-> son propre imaginaire / vocablaire :

<

Les arts littéraires, sous OuLiPo, ne sont plus des «arts du vide» ni les lieux d’une «expérience-limite» du langage; ils deviennent les espaces d’un jeu et d’une invention artisanale qui aplatissent toute forme de mythologie littéraire. Le mythe de la littérature, que minait de l’intérieur l’esthétiquenégativedéfinie par Rabaté, se retrouve déboulonné, démonté, défait de l’extérieur par l’esthétiqueoulipienne de l’ formelle. La poétique du désœuvrement ‒lieu où l’expérience littéraire devient presque une négativité absolue‒ est remplacée par l’imaginaire prosaïque d’une«littérature-machine»qui ouvre l’écriture à ses potentialités infinies.

>



-----


Au sujet d'un épuisement impossible

( par des subterfuges litteraires @B et @P font semblant d'atteindre l' )

... L'article rappelle leur <fonction descriptive> ( son rôle à produire de la déception )

<

Ce geste esthétique, qui se veut exhaustif, se base sur un artifice propre à la voix narrative –ou plutôt classificatrice– du texte: elle met en scène l’illusion, pleinement assumée, d’une possibilité de la totalité. Loin pourtant de l’univers désincarné des fictions blanchotiennes, le sujet d’énonciation perequien se rapproche ici de la voix narrative de Blanchot: les deux partagent la quête impossible d’une qui, inévitablement, mène l’écriture à l’inachèvement. Comme pour Blanchot, l’épuisement, chez Perec, n’est pas ce qui arrête le geste littéraire; il est ce qui l’alimente. Il est moteur du jeu littéraire et de la mémoire qu’il porte en lui.

>

+

<

Le travail minutieux de catalogage ‒des êtres et des choses qui traversent son présent‒ dévoile le caractère mémoriel de la démarche d’écriture de Perec. Derrière le jeu ludique de la contrainte d’ se constitue une tentative d’archivage de la réalité et du présent; l’écriture veut garder en mémoire le présent concret de la place Saint-Sulpice, celle qui a existé du 18 au 20 octobre 1974. Ce n’est pas la dimension historique de l’endroit qui intéresse Perec, mais bien son épaisseur temporelle, le feuilletage sensible des différentes facettes de son réel-présent.

>

@P fait ce jeu dont la contrainte est l' ( tout enregistrer ) de façon profonde ("millefeuil") là ou ta base de données et étalée dans le temps !


-----


Une tache (capter le présent) vouée à l'échec (infinie)

<

En réaction à l’accélération du temps que suppose le présentisme de notre ère, la poétique perequienne de l’épuisement est une pratique mémorielle qui cherche à écrire l’envers du récit historique: elle cherche à écrire une histoire différentielle, l’histoire d’un réel et d’un présent qui, inévitablement, sont toujours en train de nous glisser entre les mains.

>


-----


1) Le labyrinthe et l'oubli.

Fondements d'un imaginaire

Bertrand GERVAIS

https://oic.uqam.ca/wp-content/uploads/2013/06/cf6-2-gervais-le_labyrinthe_et_loubli.pdf


2) Bertrand Gervais "l'effacement radical"

https://www.erudit.org/fr/revues/pr/2002-v30-n3-pr542/006869ar.pdf


Highlights

La poétique du désœuvrement ‒lieu où l’expérience littéraire devient presque une négativité absolue
Tentative d’épuisement
remplacée par l’imaginaire prosaïque d’une
«communauté inavouable»
centaines d'actions simultanées, de micro-événements
l’histoire d’un réel et d’un présent qui, inévitablement
histoire différentielle
exhaustive
potentialité sensible
une communauté littéraire centrée autour du problème de l’épuisement
cherche à écrire l’envers du récit historique
prosaïque, le quotidien et le banal
la forme spectrale et désœuvrée
ordinaire
accumule les traces presque invisibles
épuisement
Archiver le quotidien
sa source intarissable
écriture du quotidien
«arts du vide»
travail exhaustif
catalogage
Borgès
«expérience-limite»
infra
désœuvrement
19e siècle
OuLiPo
«exhumer, classer, illustrer»
écrivain moderne
l’écrivain anonyme
réaffirmation des mythes immémoriaux de l’art littéraire
qui ouvre l’écriture à ses potentialités infinies
le réel et le temps présent
documentation de son présent
Archiver le quotidien, l’épuiser,
se base sur un artifice propre à la voix narrative
classificatrice
elle met en scène l’illusion, pleinement assumée, d’une possibilité de la totalité.
labyrinthes de l’oubli
ART. Bertrand GERVAIS -- https://oic.uqam.ca/wp-content/uploads/2013/06/cf6-2-gervais-le_labyrinthe_et_loubli.pdf
Frances A. Yates
Tentative d’épuisement d’un lieu parisien
mettre à l’épreuve les limites du littéraire
20e siècle
19e et 20e siècles
Didi-Huberman,
18 au 20 octobre 1974
William Marx
Rabaté
Vers une littérature de l’épuisement, Dominique Rabaté
Rabaté, 1991
qui ne se laisse pas unifier ni mythifier.
Gervais
perequien
Yates
mettre à mort le mythe de la littérature afin d’actualiser ses capacités mémorielles et de revivifier ses formes et ses possibilités
«essence» et de sa «vérité».
dadaïsme
Il est le mouvement paradoxal du dire littéraire qui, déposant les traces et les empreintes spectrales de son écriture, forme la mémoire spécifique que porte en elle l’œuvre de
Elle est la cristallisation d’une poétique de l’épuisement à travers laquelle le sujet, loin d’être nié, retrace ses contours
Perec
article
2002
https://www.erudit.org/fr/revues/pr/2002-v30-n3-pr542/006869ar.pdf
contrainte d’exhaustivité
logique systématique
écrivain-technicien,
«littérature-machine»
qui en sont venus à se fragmenter à travers les désastres et les catastrophes historiques de la modernité
exhaustive ses possibles
figure absolument mythique de l’écrivain
Blanchot
neutre et désastre blanchotien
invention artisanale
n’est pas la simple négation de la subjectivité narrative et de l’écrivain
d’archiver le temps présent
jeu ludique
Le «dehors» de l’écriture littéraire, tel que conceptualisé par Blanchot
Si l’œuvre blanchotienne fut, par sa poétique du désœuvrement et de l’épuisement, un refus radical de la mythification de la littérature, elle fut aussi, dans un même mouvement paradoxal, l’une des sources décisives du renouvellement du mythe de l’écrivain au 20e siècle
ludique
tente d’épuiser la littérature de l’intérieur, ce n’est que mieux rétablir l’éclat de son mythe
contraintes
sont les figurations mêmes de l’épuisement.
jeu arbitraire
chambres
nouvelles contraintes
jeu arbitraire de l’écriture
Blanchot tente d’épuiser la littérature de l’intérieur, ce n’est que mieux rétablir l’éclat de son mythe et sa mémoire
il cherchait à ne rien dire qui alourdit l'espace, parlant l'espace, épuisant l'espace fini et sans limites»
procédure systématique
potentialités du présent,
les arts du récit de Blanchot,
ont vu le corps unifié des arts littéraires se rompre, se fragmenter en une multitude de poétiques de la littérature dont l’enjeu central fut la détermination de son sens et de sa la valeur à travers le temps
esthétique
de la littérature se sont constituées dans cette dynamique fragmentaire de la modernité.
est devenue, dans ces différentes pratiques d’écriture du 20e siècle, le lieu paradoxal de leur remise en question: «
sont toujours en train de nous glisser entre les mains.
l’inspiration artistique
«machine-écriture»
«expérience-limite» radicale et absolue
Michaux
économie de la misère pour Michaux,
architectures de l’oubli et de la mémoire
ceux qui façonnent l’épuisement de la voix narrative
tombent dans l’oubli,
À l’image de ses personnages de fiction, la poétique blanchotienne cherche le lieu interne de son propre désœuvrement, l’exténuation de sa parole et de sa narrativité.
mémoire de l’oubli
fonction descriptive
négativité
Ars memoriae
négative
Quand l’écriture littéraire s’effondre sur sa propre masse, creusant en elle sa propre déconstruction langagière et narrative, celle-ci découvre son origine la plus profonde et sa source intarissable.
exhaustivité
arts de l’oubli
l’effondrement de son sens
, mais aussi de sa temporalité.
L’effacement radical
négativité radicale
travail exhaustif d’inventaire du réel.
Où commence l’oubli, où se termine la mémoire?
épuiser de l’extérieur
on peut se demander si derrière les labyrinthes de l’oubli de Blanchot ne se dessinent pas aussi des lieux mémoriels
contraintes sémantiques éventuellement
mathématiques
d’énumérer, de la manière la plus objective possible, ce que le regard saisit à partir d’une position subjective déterminée
épaisseur temporelle, le feuilletage sensible des différentes facettes de son réel-présent.
La seconde
; la mémoire interne d’un temps épuisé, qui se déploie selon ses propres lois narratives
celle-ci se juxtapose à une mémoire plus large, celle de la figuration blanchotienne de l’écrivain
forme spectrale et désœuvrée d’un être «qui suppose sa mort antérieure».
ne correspond pas à la mort de l’auteur ni à la fin de la littérature
qu’ils portent en eux, font de l’écriture et de la lecture les lieux d’une
exhumer, classer, illustrer les contraintes
À la fois architectures de l’oubli et de la mémoire, cette poétique garde en elle les traces d’une narrativité et d’une subjectivité autre
beckettien
différents rapports au temps.
La voix narrative déborde du cadre de la fiction, elle l’envahit. Se prenant pour objet, elle scrute ses traces, elle conteste ses effets, se retourne sur et contre elle-même. Elle est objet et sujet, produit et production, présence et absence
dans la quête impossible de son achèvement, il trace le parcours interne de son épuisement et de son effacement
L’univers fictionnel blanchotien, constitué de lieux et d’espaces désœuvrés, est hanté par des personnages spectraux qui, malades ou mourants,
n’est une externalisation de l’expérience de la littérature, mais bien son internalisation négative,
«Où commence l’oubli, où se termine la mémoire?»
mini-manifeste
Le linéaire du temps historique est substitué à la linéarité d’une perception unique
il y garde, accumulé pêle-mêle, dans le jeu arbitraire de sa perception, tout ce qui est rejeté hors du discours historiographique
mais bien la mise en œuvre d’une pratique d’écriture qui s’affirme comme un acte de vitalité
Proclamant incessamment son adieu, les idées d’une «mort» et d’un «épuisement» de la littérature reconduisent la vie et la mémoire culturelles du dire littéraire contemporain. Elles lui redonnent un corps pour l’inscrire dans l’histoire, non pas comme présence unifiée, mais bien comme la multiplicité et la diversité des pratiques qui constituent sa vitalité au présent.
L’épuisement, qui marque la teneur ontologique de ces lieux, n’est pas à comprendre comme la négativité d’une absence absolue.
des manières d’articuler des espaces imaginaires de la mémoire
L’écriture fictionnelle de Blanchot, qui se veut le lieu où le sujet trouve la mort,
Elle est bien plutôt à la
n’est pas sans lien avec l’idée d’une littérature qui, dans l’implosion de son propre mythe, cherche le renouvellement de son dire.
le renouvellement de ses possibilités à partir de
labyrinthes narratifs centrés par l’effacement
architectures mémorielles. Les «lieux» que ceux-ci cherchent à instituer
peuvent certes se comprendre comme les gouffres de l’oubli, mais aussi comme les facettes plurielles d’une mémoire alitée, immobilisée et exténuée, qui possède sa propre temporalité
de l’écriture littéraire
les contraintes de l’écriture littéraire est une
oulipienne de l’exhaustivité formelle
, se retrouve déboulonné, démonté, défait de l’extérieur par l’
définie par
Le mythe de la littérature, que minait de l’intérieur l’
les deux partagent la quête impossible d’une exhaustivité qui, inévitablement, mène l’écriture à l’inachèvement
La voix narrative, qui, dans l’esprit du roman du 19e siècle, était le support formel de l’énonciation et de la fiction,
Les différents courants artistiques et littéraires de la modernité se sont enchainés à travers les époques, dans une dynamique de la rupture, du renouvellement et de la différenciation